10 vrai / faux sur les salades prêtes à l’emploi : on vous dit tout sur vos idées reçues !
Idée reçue n°1 : Les salades prêtes à l’emploi sont toujours protégées par un gaz
C’est le froid et l’herméticité de l’emballage qui permettent la bonne conservation des salades, jusqu’à leur Date Limite de Consommation indiquée sur l’étiquetage. Placée dans la partie la plus froide du réfrigérateur une salade prête à l’emploi se conserve en moyenne 8 jours !
Idée reçue n°2 : Les salades contiennent des conservateurs
C’est le froid et l’herméticité de l’emballage qui permettent la bonne conservation des salades, jusqu’à leur Date Limite de Consommation indiquée sur l’étiquetage. Une fois récoltée, la salade reste fraîche jusqu’aux ateliers où elle est simplement coupée, triée et lavée. Une fois en sachet, elle se conserve en moyenne 8 jours. Il faut la placer dans la partie la plus froide du réfrigérateur (entre 1°C et 4°C) et la consommer avant la date limite de consommation (DLC). Pour assurer une conservation optimale, certaines variétés de salades prêtes à l’emploi comme la laitue sont ensachées sous atmosphère protectrice. Cette atmosphère correspond tout simplement à de l’air, dont on a réduit la quantité d’oxygène.
Idée reçue n°3 : Les salades sont lavées avec de l’eau chlorée
L’eau chlorée est utilisée pour maintenir la qualité de l’eau de lavage qui doit rester propre pour garantir la qualité sanitaire des salades prêtes à l’emploi. Cette chloration de l’eau est un procédé également utilisé pour traiter l’eau du robinet afin de la rendre potable. Les salades sont rincées avec la juste quantité d’eau glacée ce qui permet d’éliminer les résidus de chlore.
Idée reçue n°4 : Uniquement les parties les moins nobles de salades sont mises en sachet
Pour être mise en sachet, la salade doit respecter des critères qualitatifs précis : aspect, température… La salade est ensuite minutieusement coupée, triée, lavée pour ne proposer que les meilleures feuilles. Les parties non sélectionnées sont orientées vers d’autres filières, notamment l’alimentation animale.
Idée reçue n°5 : Elles ne sont pas cultivées en France
Quand les conditions climatiques le permettent, les maraîchers français approvisionnent les préparateurs de salades prêtes à l’emploi. La salade est en effet très fragile et ne supporte pas les longs voyages ! Les sites de préparation sont donc implantés au plus près des bassins de production des salades, afin de minimiser les temps de transport. Cependant, afin de fournir toutes les variétés de salades tout au long de l’année, les salades prêtes à l’emploi, comme les salades en vrac, proviennent de maraîchers implantés dans des régions plus au sud, en Italie ou en Espagne. Ceux-ci sont soumis à des cahiers des charges précis, comme les maraîchers français. Certaines variétés comme la mâche sont cultivées toute l’année dans la région Pays de la Loire.
Idée reçue N°6 : Les salades prêtes à l’emploi sont plus faciles à préparer
Déjà coupées, triées et lavées, les salades prêtes à l’emploi ne demandent aucune autre préparation avant d’être servies : il est inutile de les relaver avant de les assaisonner et les savourer. On estime ainsi qu’une salade prête à l’emploi fait gagner 10 minutes de préparation.
Idée reçue n°7 : Les salades en sachet sont moins naturelles et respectueuses de l’environnement
Les salades prêtes à l’emploi moins naturelles et respectueuses de l’environnement : FAUX Du champ jusqu’à l’assiette, une salade reste une salade, qu’elle soit mise en sachet ou proposée en vrac ! Elles sont cultivées par les mêmes maraîchers, à l’air libre ou sous serre, selon les conditions climatiques. Et toutes les salades sont coupées, triées, lavées : un passage obligé, que ce soit chez soi ou dans les ateliers de préparation !
Idée reçue n°8 : Vrac ou sachet, les mêmes qualités gustatives
Tout comme les salades en vrac, les salades mises en sachet sont cultivées par des maraîchers très attentifs à la qualité de leurs cultures. Pour être acceptées par les fabricants, les salades doivent répondre à un cahier des charges très précis et présenter des qualités irréprochables.
Idée reçue n°9 : Un prix plus élevé
La matière première et la main-d’œuvre représentent 65 % du prix de revient d’un sachet de salade. La salade est en effet un produit très fragile qui demande beaucoup de manipulations et de manutention tout au long de son processus de production. S’il est vrai que le prix à l’achat d’une salade prête à l’emploi peut parfois être plus élevé que celui d’une salade en vrac, il faut cependant relativiser cette différence. Tout d’abord, une salade prête à l’emploi ne contient que de la salade consommable, rien n’est jeté durant sa préparation. De plus, une salade prête à l’emploi se conserve davantage de temps, jusqu’à 8 jours, et fait gagner environ 10 minutes par rapport à la préparation d’une salade en vrac. Par ailleurs, les salades prêtes à l’emploi demandent beaucoup de main-d’œuvre tout au long de leur processus de production. Découpées, triées, lavées, elles nécessitent en effet davantage de travail avant leur mise en rayon, avec beaucoup d’interventions humaines qui ont un coût.
Idée reçue n°10 : Les salades prêtes à l’emploi contiennent trop de pesticides
Les produits phytosanitaires sont des « médicaments » pour les plantes. Ils sont appliqués en cas de nécessité bien en amont de la récolte, dans des conditions maîtrisées et strictement encadrées. Les maraîchers n’utilisent que des produits phytosanitaires strictement autorisés par les autorités européennes, comme ils le font pour tous les fruits et légumes. Les services officiels de contrôle et les entreprises elles-mêmes réalisent des analyses de résidus de pesticides pour s’assurer de la conformité à la réglementation des salades prêtes à l’emploi. De plus, les maraîchers s’inscrivent dans une filière responsable et engagée, qui travaille depuis des années à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires en recherchant et développant des alternatives comme le biocontrôle, qui s’appuie sur des mécanismes naturels et les interactions entre les espèces, la mécanisation, la rotation des cultures, etc.
