Depuis les premiers sachets mis en rayons au début des années 80, les salades et légumes frais prêts à l’emploi sont progressivement devenus des incontournables du quotidien. Le marché français, poussé par des maraîchers visionnaires, a vu ses volumes multipliés par près de 5 en 30 ans ! Pionnière du domaine, la France s’est construit un savoir-faire exemplaire et a produit près de 109 000 tonnes de salades, crudités, légumes et herbes aromatiques frais prêts à l’emploi sur le territoire en 2023, dont 80 % de salades en sachet.
La filière et ses 3 500 emplois dans le pays, dont 2 500 dans les 12 ateliers répartis dans l’Hexagone et 1 000 dans le maraîchage, participe ainsi à la végétalisation des assiettes en facilitant la vie des consommateurs.
Ce sont désormais 72 % des Français qui achètent des végétaux prêts à l’emploi en magasins. Avec plus d’1 achat par mois, cette consommation représente 14 sachets par an par acheteur.[1] Enracinés dans les habitudes de consommation, ces produits sont largement reconnus pour leurs bienfaits.
D’après la dernière enquête menée par le Syndicat des fabricants de produits Végétaux Prêts à l’Emploi – SVFPE - avec l’Institut CSA[2], les acheteurs en sont convaincus : les salades et légumes prêts à l’emploi les aident à augmenter leur part de végétaux dans leur régime alimentaire ; ils sont 86 % à s’accorder à le dire pour les crudité et légumes et 76 % pour les salades. Ces produits permettent ainsi d’atteindre l’apport minimal officiellement recommandé par le Plan National Nutrition Santé (PNNS). Un bénéfice dont est consciente la quasi-totalité de la population : 88 % des Français disent qu’ils permettent de consommer 5 fruits et légumes par jour.
Ces produits frais ont la particularité de cumuler deux avantages essentiels aux yeux des consommateurs pour faciliter la préparation des repas : ils sont pratiques et prêts à l’emploi. Ce sont les deux principales raisons évoquées pour expliquer l’achat des salades et légumes prêts à l’emploi. Les acheteurs s’accordent sur leur praticité (64 % pour les salades ; 51 % pour les légumes) et leur rapidité de préparation (55 % pour les salades ; 51 % pour les légumes). On estime par exemple qu’une salade en sachet fait gagner 10 minutes sur le temps de préparation d’un repas.
Ainsi, alors que l’importance des végétaux dans l’alimentation n’est plus à démontrer et que de plus en plus de Français ont la volonté d’augmenter leur part dans leurs assiettes tout en consacrant pourtant moins de temps à la cuisine, les chiffres des achats en magasins prouvent la pertinence des salades et légumes prêts à l’emploi pour les accompagner dans cette tendance de fond. En effet, le marché fait preuve d’une belle résistance par rapport aux légumes bruts vendus en vrac. Selon les derniers chiffres, les achats de légumes bruts en magasins sont en chute de -12 % sur les 8 premiers mois de ces 4 dernières années, tandis que les achats de légumes prêts à l’emploi ne perdent que 3 % de leurs ventes sur la même période.
Pour continuer à répondre aux attentes des consommateurs, en proposant des salades et légumes prêts à l’emploi de qualité majoritairement locaux (jusqu’à 90 % de salades d’origine France en plein saison), la filière française a l’ambition de formaliser ses engagements et ses progrès dans une Charte de Responsabilité Sociétale. Le SVFPE a commencé à en poser les premiers jalons en travaillant à la définition d’indicateurs chiffrés, en particulier sur les produits phytosanitaires, l’eau et les emballages. Les premières données recueillies depuis cet été mettent en évidence de nombreuses avancées dans ces domaines.
Ainsi, 100 % des relations entre entreprises et maraîchers sont strictement encadrées par des cahiers des charges précis, comportant un volet spécifique consacré à la maîtrise de l’utilisation des produits phytosanitaires. La plupart des agriculteurs partenaires bénéficient d’une certification pour leurs pratiques durables et le taux de fournisseurs de salades labellisés « Global Gap » (Good Agricultural Practices) est de 92 % ! Du côté de la maitrise des ressources hydriques, les entreprises ont entamé des actions concrètes et diminué leur consommation d’eau de -30 % en 4 ans seulement. Enfin, les entreprises continuent de travailler à réduire l’empreinte environnementale de leurs emballages. Elles ont déjà réduit l’épaisseur des sachets, qui a perdu -20 % en 5 ans. Les salades ont ainsi le plus faible ratio poids emballage / nombre de parts sur le marché de l’alimentation. Aujourd’hui, le travail continue avec CITEO pour mettre en place en France les filières de recyclage des emballages de salade d’ici 2026 qui seront alors 100% recyclables.
[1] Source : panel consommateur Nielsen 2024
[2] Source : enquête menée pour le SVFPE par CSA du 21 au 27 mars 2024 auprès d’un échantillon représentatif de 1 006 Français âgés de 18 ans et plus.
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